Souffrances issues de la psychanalyse

(Français)

 

Dans son livre « Quand les parents se séparent », Françoise Dolto (psychanalyste) tient des propos « étranges » sur la parentalité du père (page 53). Le père n’existerait qu’à travers le regard de la mère… Les hommes qui s’occupent de leur enfant avant 18 mois manquent de virilité…! Un enfant qui souffre de ne pas avoir été éduqué par son père doit être soigné et on doit lui expliquer qu’il est dans l’ordre normal des choses qu’un père ne s’occupe pas de son enfant…! Il y a aussi Lacan (psychanalyste), qui affirmait que le père doit rester en retrait des premières appréhensions affectives. Winnicott (psychanalyste) estimait préférable qu’un père n’apparaisse pas trop tôt dans la vie de son enfant ! Naouri (psychanalyste) prétendait quand à lui qu’on doit chercher le père dans la mère et pas ailleurs...! Aujourd’hui, on enseigne encore cela dans les universités alors que cette fausse science est largement contredite par la connaissance actuelle ! Aujourd’hui, tout le monde sait, y compris les psychanalystes les plus modérés, que le rôle du père a une importance considérable dans le développement de l’enfant et cela même avant sa naissance. Pourtant une large proportion de psychanalystes dogmatiques (ou psychologues d’obédience psychanalytique) interviennent en tant que conseillers, formateurs ou experts auprès des Juges pour Enfant et auprès des Juges aux Affaires Familiales (JAF).

 

En France, les conséquences sont :

– la résidence alternée (RA) des enfants de parents séparés n’est accordée qu’à la hauteur de 17% environ alors que cette disposition a été placée en tête dans le code civil pour bien insister sur le fait que la RA constitue la priorité dans le choix des modes de garde (Débats parlementaires 2002).

– 34% des enfants du divorce ne voient plus du tout leur père (Rapport parlementaire N 2832 du 25 janvier 2006 relatif a la famille et aux droits des enfants),

– environ 1000 pères de famille se suicident chaque année suite à la perte de leurs liens affectifs avec leurs enfants (Travaux préparatoires à l’élaboration du Plan Violence et Santé en application de la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004),

– Aggravation de : délinquance, violence, drogue, alcool et échec scolaire (il existe une abondante documentation, notamment anglo-saxonne, sur ce sujet).

 

Finalement, on remarquera que les professionnels de l’enfance plutôt opposés à la résidence alternée sont très majoritairement les psychanalystes dogmatiques (ou d’obédience psychanalytique), alors que ceux qui y sont plutôt favorables sont davantage psychologues universitaires (Joan B. Kelly, Michael E. Lamb, Edward Kruk, Robert Bauserman, William Fabricius, Jan Piet H. de Man, François De Singly, Peter Tromp, Daniel Paquette, etc.). Contrairement à ces psychanalystes, les psychologues universitaires sont les auteurs d’études dotées d’une réelle méthodologie et publiées dans des revues internationales sérieuses comme The Current Content and Behavior Science, etc. Il n’existe aucune étude sérieuse anti-résidence alternée.

 

Pour résumer, nous soutenons que dans la majorité des cas, un psychanalyste dogmatique ne peut pas être favorable à la résidence alternée, non pas parce qu’elle serait néfaste à l’enfant, mais parce qu’ils se montrent incapables de prendre du recul par rapport aux postulats de la psychanalyse vieux d’environ 150 ans qui intègrent des notions : subjectives, sexistes, infondées et largement contredites par les avancées de la science moderne. Les JAF ne sont probablement pas directement responsables des souffrances que leurs décisions génèrent sur les enfants. D’ailleurs, les statistiques montrent que les JAF ne sont pas massivement opposé(e)s à la résidence alternée puisque celle-ci est toujours accordée lorsque les deux parents la demandent… Ces souffrances sont surtout liées au fait que ces JAF sont majoritairement conseillé(e)s par des psychanalystes dogmatiques (ou d’obédience psychanalytique)…

 

(Aufildesjours

 

 

English)

 

In her book “When Parents Separate” Francoise Dolto (psychoanalyst) says strange things about the parenting of the fathers (see to page 53 in french version). The father is supposed to exist only through the eyes of the mother … Men who take care of their baby before 18 months … are sais to lack virility! When a child suffers from not having been educated by his father, one must explain to him it is normaly that a father does not take care of his child …! As well Lacan (psychoanalyst) claimed that the father must stay away from the first emotional of the child. Winnicott (psychoanalyst) said he prefers than a father does not appear too early in the life of the child ! Naouri (psychoanalyst) claimed we must found the father inside the mother and not elsewhere …!  Today, psychoanalysis is still taught in universities. But these pseudo-science of psychoanalysis is largely contradicted by current scientific knowledge! Now everyone knows, including the no-dogmatic operationnal psychoanalysis, the role of the father is of considerable importance in the development of the child, that being true even before the birth. Yet a large proportion of dogmatic psychoanalysts (or  psychologists with psychoanalytic obedience) are advisors, trainers or experts to Judges for Children and Judges in Family Court.

 

In France, the consequences are:

– Joint Physical Custody (JPC) of children of separated parents is granted only up to 17%, though this possibility was intentionally placed at the head in the Civil Code in order to emphasize that the JPC is priority in the choice of childcare (Parliamentary Debates 2002).

– 34% of children of divorce never see any more of their father (Parliamentary Report No. 2832 of 25 January 2006 relating to the family and children’s rights)

– About 1000 fathers commit suicide every year due to the loss of their emotional bonds with their children (Preparatory work for the development of the Plan Violence and Health under the law about to the public health policy of 9 August 2004) ,

– Increased rate of : crime, violence, drugs, alcohol and school failure (there is a vast literature, including Anglo-Saxon, on this subject).

 

Finally, we note that childcare professionals rather opposed to JPC are overwhelmingly dogmatic psychoanalysts (or  psychologists with psychoanalytic obedience), while those who are favorable are academic psychology researchers (Joan B. Kelly, Michael E. Lamb, Edward Kruk, Robert Bauserman, William Fabricius, Jan Piet H. de Man, Francois De Singly, Peter Tromp, Daniel Paquette, etc.). Unlike the dogmatic psychoanalysts, academic psychologists are the authors of study of research studies with a solid methodology also published in international journals such as The Current Serious Content and Behavior Science, etc.. There is no serious study against JPC.

 

To summarize, we claim that in most cases, a dogmatic psychoanalyst cannot be in favor of JPC, not because it would be detrimental to the child, but because they feel unable to stand back from the psychoanalytic postulate which are 150 years old, and are full of concepts: subjective, sexist, unfounded and widely contradicted by modern science findings. The Judges in Family Court are probably not directly responsible for the suffering generated by their decisions concerning children. Moreover, statistics show that the Judges and Family Court are not massively opposed to JPC since it is always granted when both parents request in jointly… These sufferings are due to the fact that Judges in Family Court are mostly advised by dogmatic psychoanalysts (or  psychologist with psychoanalytic obedience)…

 

 

 

Aufildesjours

 

A ASSOCIAÇÃO PORTUGUESA PELA IGUALDADE PARENTAL E DIREITOS DOS FILHOS tem por fim as actividades de carácter cívico, cultural, formativo e informativo, no âmbito da protecção e fomento da igualdade parental, nos seus diferentes níveis de intervenção – legislativo, jurídico, psicológico, mobilização da opinião pública, entre outros -, relativamente aos direitos dos filhos (crianças e adolescentes) cujos pais se encontrem separados ou divorciados.